La leçon inutile du mois(?): Dioné ou dionée?

Intro...

Rebonjour à tous.
Après le succès fou des rats-taupes (attendez 3 personnes m’ont répondu je rox!) j’ai cherché désespérément du côté des valfies sauvages avant de réaliser (note pour l’avenir : on dit en français « se rendre compte », car « réaliser » dans ce contexte est un anglicisme. Oui, j’ai eu Mme Deyres cette année. Mais pourquoi cette question ?) que ces choses n’existaient qu’en un seul exemplaire. Et bien que j’aie plein de photos à vous montrer (en effet, ce mammifère( ?) tient un blog) je ne vais pas le faire car je suis trop gentille et après cet abominable mensonge je crois que je vais me taire.
…

Se tait











Elle a mal.










Bref back to our sheeps. Je compte aujourd’hui aborder trois choses en même temps, eh oui comme ça 3 fois plus de connaissances en un coup, chapeau l’artiste. En effet après l’épisode animal moche je me suis dit : autre chose moche. D’où mon allusion ci-dessus. Puis j’ai pensé plante moche. Malheureusement l’état végétatif d’une plante est quelque chose de plutôt err CHIANT, donc j’ai décidé d’étudier la plante la plus animale possible, j’ai nommé la plante carnivore.
Mais évidemment, candide comme un lapin mort je n’ai pas imaginé un instant qu’il existait plusieurs plantes carnivores sur ce brave old world. Enfin bref, j’ai choisi après une étude comparative la plante à l’aspect le plus marrant (c’est absolument faux, je ne me fonde pas sur l’apparence), car la dionée a une bonne tête de plante carnivore tandis que, par exemple, la Drosera, elle a l’air mimi tout plein et…Bref. Après quelques recherches j’ai découvert que la chère dionée tenait son nom d’une certaine Dioné, qui, en bonne chiante de son état, a aussi donné son nom à autre chose. D’où ma triple recherche pour qu’après, quand vous allez discuter de l’une des trois (ah ben oui, vous trouverez un moyen de caser la dionée entre Michel Henry et Batman, si si je vous l’ordonne), vous pourrez vous la péter grave, voire vegra pour certains en sortant votre science sur les deux autres dionée/Dioné.
Bon, trêve de gouleyants verbages messires, estudions sur l’heure ma mie Dioné, puis ses deux grands rejetons, Dioné et dionée !
Et si vous n’avez rien compris à cette intro, eh ben vous n’aviez qu’à PAS la lire…hinhinhin.

Dioné, la déesse primitive

Photo Dioné : d’après les spécialistes, les statues du panthéon représentent Lêto, Dioné et Aphrodite. D’après des mauvaises langues, représentation des méfaits du « off with his head » Deyrien.

Dioné est une déesse du monde héllenistique primitif, et me faites pas chier avec les dates, ok ? C’était avant les critiques contemporains, avant moi et même avant Mel Gibson. Le léger problème d’être primitive est qu’on peut être tout et n’importe quoi : ainsi cette chère dame est en même temps elle-même, son hypothétique fille, Aphrodite, un chêne, et j’en passe…
Alors pour faire un résumé de cette entité, cette nuée inconsistante, on va retenir que:
- Dioné est la déesse mère dans certains coins de l’Asie Mineure : c’est une déesse du commencement, donc n’a pas de traits particuliers.
- Cependant certaines cultures lui donnent des attributs spécifiques : En Etolie, à Dodone uniquement et dans des temps très anciens, on la voit comme la maitresse de Zeus, qui donna naissance à Aphrodite. On l’adore sous forme de chêne.
- Maintenant le gros morceau : son origine : 4 grandes possibilités :
1. D’après Orphée et Apollodore :Fille de Cronos (attention important) et de Gaia, c’est une Titanide.
2. D’après l’homme invisible : Fille d’Atlas, marié à Tantale et donc grand-mother d’Atrée (fondateur de la famille d’Agammemnon)
3. D’après Hésiode : Fille de Océan et Thétis, donc une Océanide (= nymphe des profondeurs) Maitresse de Zeus et mère d’Aphrodite
4. D’après les incultes : Aphrodite elle-même.
Selon l’article 485-B du code de « je fous la paix à l’auteur de cet article », nous retiendrons donc que c’est la mère d’Aphrodite et la fille de Cronos, ce qui sont les deux seuls faits réellement importants de cette première partie.

2ème partie: Dioné 9 from outer space: le satellite qui tue

Dioné est le douzième des satellites connus de Saturne(un des petits ronds sur la photo, en bas...). Il fut découvert par Giovanni panzani Domenico Cassini en 1684. … Vous voyez que ça sert de savoir que la chère Dionée est vue comme la fille de Cronos…Le Saturne latin…
Quelques vues de Dioné : Les photo couleurs sont prises par la sonde Voyager, les noirs et blancs par Cassini. Regardez les bien, je vais en reparler encore un peu après.
Bon alors je vais pas m’étendre, c’est pas mon genre….Et puis moi et les caillou j’ai toujours eu un problème. Préfère la chair…
Donc passons rapidement sur Dioné, satellite de son état, qui est le plus dense des satellite de Saturne après Titan, la star satellitaire.
Sa composition (à dioné, m’en fous de Titan moi, et puis ça fait 3 mois que j’ai cet article en plan, vous croyez que ça m’amuse de parler de Titan, hein ? …Ok…je sors)est donc partiellement faite de glace d’eau, mais principalement de roches de silicates-si-vous-savez-ce-que-c’est-tant-mieux-moi-je-vais-pas-vous-expliquer.Tout comme la Lune pour la Terre, Dioné montre toujours le même hémisphère à Saturne, à cause d’un bidule de similitude entre période de rotation et orbitale, mais on est en vacances bordel je vais pas reprendre les cours de term.
Alors passons à autre chose maintenant. Tout d’abord un peu de vocabulaire :
On nomme les hémisphères soit « avant » soit « arrière », et cela par rapport au sens de déplacement de la planète.
J’explique si pas comprendre :
Bubulle va vers là : ( de gauche à droite pour les crétins qui savent pas lire une flèche, bordel..Ah nan je disais pas ça que pour toi Fanny-pot de fleur…)


Ici c’est son hémisphère arrière //////// Ici c’est son hémisphère avant
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Alors donc cette chère planète a deux faces bien différentes. Le pare-brise avant, dit « hémisphère avant » se prend toutes les mouches écrasées donc une surface cratérisée de chez éruption acnéique. Je vous laisse imaginer la taille des boutons en vous informant que plusieurs cratères font plus de 100km de diamètre, ce qui est tout de même quasiment équivalent au diamètre poitrinale de 2 Lolo Ferrari, paix à son âme d’ailleurs. D’ailleurs tellement fière de ses cratères (notez la rime)Dioné leur a donné des noms ! Les deux plus beaux, en dédicace à Spykopat, s’appellent Didon et Hannibal Enée.
Pour l’arrière du satellite pas de cratère. Juste un réseau bizarre de « fils blancs », un peu comme des fils de bave après avoir mangé de la vache qui rit.
Malheureusement pas de vache qui rit dans l’espace, donc les scientifiques misent davantage sur un réseau de fractures du péroné formées par des éruptions et remplies peu à peu par de la neige ou de la cendre.
Allez, fini pour Dioné dans l’espace…Juste un petit cadeau pour les matheux, et passons à la suite…Cette suite qui tarde à venir, oui bon je sais je suis une flemmasse.

III] Données pour les matheux
Diamètre : 1118 km
Masse : 11,0 x 1020 kg (1/75 de la masse de la Lune)
Densité : 1,44 g/cm3
Distance à Saturne : 377 400 km, soit 6,25 rayons saturniens
Période orbitale : 2,74 jours terrestres
Température à la surface : -186, 56°C

Pour finir un peu de politesse :
Merci au site
http://www.solarviews.com/cap/sat/dione.htm

Même si un site ça se rend pas compte qu’on lui dit merci. Ingrat.

Et voici mesdames, messieurs, en direct de Cannes pour une interview exclusive : Didi la dionée !

Voici donc enfin la tant attendue dionée carnivore, star incontestée sur le plan mondial !

I] Biographie de la star
La dionée n’est pas n’importe qui. Son succès le prouve. Commençons donc par sa biographie !
Miss Didi pour les intimes s’appelle en réalité Dionaea Muscipula, et appartient à la richissime famille Mc Droseracés. Comme chacun sait l’arbre généalogique de la famille prouve leur affiliation avec les Mc Cain et autre Mc Donald, ce qui explique les problèmes de malbouffe récurrents dans la famille de Didi. (bouh que c’est mimi).
Autrement sachez que des études poussées ont permis de découvrir, fait incroyable mais vrai, demain sur TF1, que « Dionaea » signifiait « né de Dioné », ou Dioné tout court, m’enfin on s’en fout j’ai cru comprendre. Nous sommes donc en présence d’une plante divine ! Et non magique ! Cette référence à la mère d’Aphrodite est bien en rapport avec sa qualité d’ ancienne Déesse-Mère de la vie et de la mort, et non parce qu’elle chantait, quand elle était jeune, « honey honey »…Tain le craquage.
Pour la deuxième partie de son nom (Muscipula je rappelle), elle signifie en latin « souricière », piège à souris, du latin muscipulum, de mus: souris et capio: j’attrape. Dionaea muscipula signifie donc la "souricière d’Aphrodite". Cela satisfait votre curiosité maladive ? Si non je vous fous en douce un lien vers les hamsters qui chantent, niark niark…
Cependant il faut savoir que dès ses jeunes années elle prit des pseudonymes, des surnoms de Starlette hollywoodienne, j’ai nommé « Venus’s Fly Trap, VTF (ou vive tonton fernand, c’est selon…), Tipitiwichet/ Tippitiwitchet (et c’est mon préféré, bien évidemment), gobe mouche de Vénus et attrape mouche de Vénus, dionée attrape-mouches, piège à loup. »
Alors je sais vous allez me dire : « pff, encore une copine de soirées pyjama avec les sœurs Olsen. » Que nenni, jeunes pastoureaux ! La dionée, tout d’abord, ne porte pas de pyjama. De plus, elle est un peu vieille pour jouer à ça, et tous ses noms lui viennent de ses admirateurs, un peu comme certains appellent Orlando Bloom « Orly » ou « Baby Bloom ». Son âge est assez étonnant, prononcerait suavement un autre fan d’une personne qui s’autodonne.
Petit Flash Back pour mieux comprendre *flou artistique, musique piano douce et fluette*
Nous voici au Crétacé, entre 75 et 85 MA avant le steak tartare : après avoir prêté main forte dans le film Jurassik Park (Si si, regardez bien, au second plan, celle qui fait coucou…), Dionée coule une existence tranquille dans les zones humides d’îles tropicales en Europe. Malheureusement pour nous son journal intime ayant été perdu dans le naufrage qui l’amenait en terre sainte pour voir une femme manger, nous ne pouvons jurer qu’elle possédait bien cette mignonne petite boubouche killeuse de mouches : rien ne prouve qu’elle ait bien été carnivore dès ces temps reculés.Fin du flash back
Enfin après ce petit passage dans le film d’horreur elle décida d’élire Terminator au poste de gouverneur domicile aux Etats-Unis, car elle aimait l’argent facile et détestait les européens.
Là elle grandit à travers les siècles, tiens comme dans Arsène Lupin, principalement dans les plaines herbacées, marécageuses ou encore côtières de Caroline du Nord et du Sud. Sa plus forte concentration se situe autour de la ville de Wilmington mais son territoire s’étend sur 45 000 km². Les terres de sa famille ont un sol très pauvre, humide et un pH acide (4-5), mais comme le dit si bien Granny, « c’est meilleur pour la peau ». D’autres plantes carnivores côtoient les dionées tels que les droseras, Pinguiculas –connues dans les années 30 pour les assassinat de pingouins dans la régions-, Sarracenias –qui apprécient énormément la viande de camionneuse- et Utricularias-là j’ai pas de blagues, désolée.
Malheureusement, comme tous les membres de sa famille, Didi a une espérance de vie restreinte comparée à Orlando Bloom, ce qui prouve que Dieu n’existe pas sinon il aurait fait l’inverse. Ainsi elle ne vit que 20 ans dans la nature, ce qui est quand même bien pour un légume. *arrrgh, nan je déconne, pas un légume, ok…* .Le point positif relatif à son espérance de vie est qu’elle est adulte dès 2ans, ce avec quoi par exemple, Jordy ne peut lutter.

De plus, ayant suivi les cours du soirs donnés par les 4 fantastics, elle a une combinaison fireproof : ses racines sont assez résistantes pour subir les feux sans trop de dégâts.
Pour ce qui est de coucher pour réussir, elle aime pas. Elle préfère se multiplier par semis, bouturage et –naturellement- par division du bulbe.

II] Le Book de la chère femme fatale
Toute star se doit de faire un book. Parfois, même des personnes sans intérêt font un book. Alors pourquoi pas la dionée ? Hein ? Alors admirez ses poses, surtout celle avec la jupe fendue à l’arrière. Oups je me trompe de personne…




Alors quelques infos sur son physique…
Elle arbore des cils à faire pâââââlir les ambassadrices Gemey-Maybelline à travers le monde. On remarque aussi qu’elle donne une impression de mâchoire ouverte…
De plus sa coloration change selon qu’elle prenne un bain de soleil nue ou qu’elle reste prostrée dans un couvent à l’ombre : elle passe du rouge au soleil au vert en mi-ombre. En juin, sauf les jeudis, des fleurs blanches apparaissent pour orner son front délicat...Voyez sur la photo (le 3 ce sont des graines mais c'est pas intéressant donc j'en parle pas...)

Cependant Didi, ayant pris les mauvaises habitude de Plume, l’ours de neige, a une période dite de repos, pour pas dire hibernation car c’est pas un animal…Période qui va de mi-novembre à mi-mars, ce qui se traduit par a spell from mi-november to mi-march, et aussi par une baisse de régime, pas d’ouverture des mâchoires et une taille plus petite d’environ 10 centimètres mais ça dépend.

[suite]
III] Le régime de la star
Première chose : comme toute star, elle doit vendre son corps pour vivre. Ainsi vous la trouverez dans des postures abracadabrantes à Jardiland pour la modique somme de 5 à 15 euros selon ses mensurations.De plus ne vous faites pas avoir : de nombreuses dionées comportent des maladies vénériennes, ainsi pour tout achat de dionée veillez à ce qu’elle ait les mâchoires bien ouvertes, dressées vers le ciel; que le sol soit humide, car s'il y a trace de mousse blanche dans le pot c'est un signe d'infection. Pas besoin de vous dire de ne pas prendre cette plante sans quoi vous êtes masochistement valfeikien.
Mais passons maintenant à ce qui fait que Didi pose tous les week-end dans Ok podium et que tant de préados gloussantes et nombrilattitudesques hurlent sur son passage :
Son régime de la mort qui tue.
Tour d’abord, un dessin de Gaelle, 5ans, qui a gagné le concours « fais un dessin moche car tu l’es aussi » :

Cette représentation –schématique-(mouais, c’est sympa ce mot pour cacher qu’on fait bosser des gosses au noir pour faire des illustrations pourries) montre la capture d’une mouche par un piège de dionée. Tout d’abord l’insecte se pose sur la mâchoire gauche en touchant les poils sensitifs, ce qui produit un signal électrique donnant l’ordre de déclencher une fermeture brutale du piège. La mouche est prise au piège. Padbol rajouterai-je donc.

Maintenant quelques infos secondaires : le piège se referme en 1/30ème de secondes. Nan c’est pas des conneries. La force des mâchoires est parfois telle que l’insecte meurt écrasé.Niark niark. Alors bien qu’elle soit rapide pour fermer sa gudule, la chère dionée est plus errr lente pour digérer…Ainsi le piège se rouvrira (peut-être, voir les modalités de l’offre à l’accueil) entre 4 jours et 2 semaines, selon la taille de l’insecte.
Par exemple, manger moucham prendrait quelques petits jours, alors que manger ratop en prendrait le quadruple.(et là vous vous interloquez : mais pourquoi valfie n’apparaît pas dans son exemple ???Mais que se passe-t-il ?...Attendez, bande d’impatients…)
Le léger problème est lorsque Didi a les yeux plus gros que le ventre : si la chose ingérée est trop grosse, le piège meurt(cf dernière photo qui défile). Et valfie sera désormais surnommée Ze Dionée’s killeuse. Salope va.
Un piège a une durée de vie de 3/4 fermetures/ouvertures, ce qui signifie qu’il vaut mieux qu’il mange à la Zat plutôt qu’à la Lugvar.

Mais revenons maintenant au mécanisme du piège, que je trouve très marrant personnellement.
La première étape est l’arrivée de l’insecte.
Mettons nous en situation :
Moucham gambade de fleurs en fleurs dans le pays de Candy. Soudain, une odeur magnifique entre dans son groin nez et lui fait dire « miam miam, on dirait l’odeur de Tangi…mmh j’ai faim. » Alors la petite friture imberbe se laisse piégée par, dixit quelqu’un d’intéressant : « des nectars secrétés par des glandes sur les dents de la plante ». Moucham continue donc en direction de la dionée…Elle se pose sur le doux coussinet, et, C'est alors que le piège se referme sur elle: les dents, intercalées, l'empêchent de sortir.
Comment le message est-il transmis pour que le piège se referme sur la chère Moucham ? par des TRANSMETTEURS (oups je m’égare encore)…explication-pas de moi donc compréhensible- :
En observant de plus près le piège d'une dionée, on observe la présence sur chaque lobe de trois poils sensitifs. Ce sont ces poils, en oscillant, qui déclenchent la fermeture du piège.
Un insecte, se posant dans le piège, va stimuler les poils sensitifs en les faisant osciller. Le fait que le poil soit stimulé par des mouvements aussi insignifiants que ceux d'un insecte s'explique par la structure du poil: Les cellules situées à l'extrémité du poil se déforment très facilement au moindre contact. Ces mouvements sont transmis mécaniquement aux cellules de la zone charnière du poil sensitif.
Conclusion partielle de moi : Moucham n’avait aucune chance. Mwahahaha. Hum. Continuons pour comprendre…Vous allez voir, je trouve cette plante fantastique…Après AI, VI…Vegetable Intelligence…ça me fout les boules ce que tu me dis là : Aaaargh, nan, pas un radiiiiiiiiiiiis…Hum.
La fermeture ne se fait qu'après la double stimulation d'un poil sensitif, ou de la stimulation de deux poils différents. Ainsi, la plante différencie le mouvement d'un insecte de celui d'une goutte de pluie ou d'une brindille emportée pas le vent. De plus, si la deuxième stimulation se fait plus de 20 secondes (environ) après la première, le piège ne se fermera pas.
Apparemment, la première stimulation augmenterait la sensibilité des autres poils, et la deuxième stimulation commanderait la fermeture du piège. On peut donc se demander quelle est la nature des signaux générés pas la stimulation d'un poil.
Exact. On peut se demander. Mais c’est chiant. Alors je résume l’esposé scientifique qui aurait du suivre : la transmission du message est évidemment différente selon qu’il se passe dans une plante, le corps animal/humain, ou encore l’internat de kérichen. Cependant, si vous avez correctement suivi « il était une fois la vie » quand vous étiez baveux et vagissant, vous vous souvenez que le message nerveux était dans notre corps « électrique » (vous savez c’était les sortes de spermatozoïdes bleus qui traçaient leur route à 23456543km/h).
Or l’électricité, reprenez votre cours de seconde pour les littéraires, résulte de déplacements ioniques. C’est la même chose chez la dionée : La transmission du message (du poil sensitif au reste du piège) se fait à partir d'un changement de potentiel électrique à l'intérieur du piège, similaire aux messages nerveux chez les animaux.
Bref je vous fais pas le coup du « alors le signal ionique entre cation Ca2+ gnagnagna et anions Cl- machin » donc passons à la fermeture du piège, moment bien plus intéressant vu qu’il touche à un écrasat de Moucham.
Le piège se ferme selon un certain mouvement, que l'on divise en deux phases:
- une première phase, rapide, où le piège se ferme partiellement, les lobes se courbent et les dents s'entrecroisent
- une deuxième phase où le piège va se fermer hermétiquement afin de procéder à la digestion…Miam miam…vous reprendrez bien un peu de ces rillettes de mouches, elles sont gouleyantes…
Mais dis moi Jamy, comment il fait, techniquement parlant, pour se fermer le piège, hein ? Eh ben Fred, c’est pas sorcier, Il semble que la fermeture du piège se fasse par une élongation rapide des cellules de l'extérieur du lobe, courbant ainsi celui-ci. Cette élongation serait due à une acidification qui diminuerait la solidité des parois cellulaires. Les cellules exercent une pression de turgescence sur la paroi, qui, étant ramollie, s'étend. Les parois se re-solidifient ensuite rapidement.En gros, les parois du piège sont faites en Jean Stretch.
MAIS (il y a toujours un mais)…Après avoir bien bouffé et être re-vide, on se dit que la Dionée, paf no problemo sac à merde, elle se déshermétise puis se rouvre, en deux étapes comme dans le cas de se fermer…Errrr…Ben nan. En tant que petite star chiante qui fait pas deux choses pareilles, madame n’ouvre pas sa gueule comme elle la ferme. Insupportables ces caprices de stars. Mais pardonnons lui, car nous sommes tous bons. Sauf toi. Bref La réouverture du piège n'est pas le phénomène inverse, car une fois allongées-pff les malines, les cellules ne peuvent plus se rétracter. La réouverture est liée à l'élongation des cellules de la face interne des lobes, qui provoquerait ainsi une courbure vers l'extérieur de la plante.-oui bon j’ai pas compris cette phrase mais je vous la mets quand même, elle parle en SmS alors bon moi je parle francias donc pas comprendre- Ainsi le piège de la dionée s'agrandit un peu à chaque fois (ça j’ai compris !) qu'il se ferme et s’ouvre, les cellules s'allongent d'environ 7%, c'est pourquoi on ne voit pas a l'oeil nu l'allongement. Cependant, les fibres des parois cellulaires ne pouvant pas être étendues indéfiniment, on constate que le piège d'une dionée ne peut se fermer plus de trois ou quatre fois, comme on l’a dit tout à l’heure.
Autrement pour les « choses » qui se passent à l’intérieur de la Dioné, je ne peux vous en parler si vous n’avez pas 18 ans.
C’est bon, les candides mineurs sont partis se cacher ? Bien. En fait ça n’a rien de dégueu c’est juste que j’aime pas les gosses.
Passons en langage pro : Au stade dit hermétique du piège, ces mêmes stimulis chimiques de la proie vont déclencher au contact des glandes de la plante l'excrétion d'enzymes digestives. Ces enzymes vont transformer les matières organiques de la proie en molécules de plus faible masse qui seront par la suite absorbées par la plante. La durée de digestion est d'environ 1 à 2 semaines mais un simple moustique d'environ 4 mm de long sera digéré en 4 jours, un cousin mettra environ 1 semaine et demie.
Maintenat petite question bête, mais qui vaut le détour : POURQUOI TANT DE HAINE ?
Nan mais franchement. Alors que le navet s’occupe de pousser tranquillos dans le potager, la miss s’excite sur des êtres qui volètent sans faire (trop) de mal aux gens. Pourquoi ?
Elementaire mon cher EmmaWatson sortirait Valf**k-Katie Holmes (faudrait ptêt prévenir Cruise de l’acquisition qu’il a faite et du vice caché) : la Dionée voulait vivre. Or son sol le lui interdisait. Le piège a été développé car dans son lieu d'origine le sol étant par nature pauvre en sels minéraux, d’où l’idée de se servir des insectes pour récupérer les sel minéraux qui lui manquent. (dites, c’est grave si je suis à 12 pages là ? Mais pourquoi on ‘a pas dit dès le début que j’avais déjà passé mon bac et mes TPE bordel…)
IV] La vie quotidienne de la star, ses trucs pour rester belle

Alors comme chacun sait tout le monde a des trucs pour rester belle. Ou pour rester moche, c’est selon.
Alors voici les petits trucs pour avoir une dionée qui reste jeune et belle, pas comme Brigitte Bardot.La dionée doit être placée plein soleil, la température tolérée est de 0° à 32 °, mais au repos la température ne doit pas atteindre plus de 10°. En été le brumisateur pshittpshittesque est très bien vu, ou plus simplement un arrosage abondant avec toujours 0.5 à 2 cm d'eau au pied du pot et un terreau constamment humide, alors qu’en période de repos l'arrosage est quasiment inexistant, le terreau doit être légèrement humide.
Maintenant imaginons le scénario catastrophe à la Emerich : une vague, des tornades, une ère glaciaire, mouais, marrante la blague. Vaut pas un pet de mouche ce truc. Le pire du pire : pas d’insecte pour la dionée, tous morts, tous pourris, des elfes des hommes et des orcs, une grande bataille aux temps jadis. Bref vous êtes dans le caca pour nourrir votre protégée.
Que faire ?
Innovez : donnez lui à mangez des gendarmes…Nan mais des sortes de punaises qu’on trouve dans le commerce quoi. Ou alors de la bouffe pour poisson…Mais sans que Maurice le voie, sinon finis les chocosuisses.

V] Le parcours de la dionée (tain sque c’est CON ce nom de Didi…je vais me tabasser si je le remets une autre fois)

Ouais, mon plan est mal foutu, ça aurait du figurer autre part. Mouais, tant pis. Les plans en 27parties sont bannis en vacances.
La dionée est pour la première fois un objet de désir d’étude en 1760, sous le regard lubrique de Monsieur Karl Von Linné. La chose choquante est la suivante, je vous donne l’article tel quel car il est bien foutu sauf que je vais quand même le couper car il est trop long et chiant par moment *réfléchis* oh bah non…je vous le mets comme ça, j’aime beaucoup les super précisions qui ne servent à rien…(en plus je mettrais même pas de commentaires vaseux..Err…jvais essayer en tout cas).

"Depuis sa découverte par les Européens au XVIIIème siècle, Dionée fascine par sa mobilité puis par son activité carnivore. Celle-ci choqua tant leurs croyances judéo-chrétiennes qu’ils furent plus que réfractaires à la lui reconnaître, cette anormalité bouleversant l’ordre naturel: un végétal se nourrissant de l’animal.
Pour les Européens, l’histoire de Dionée commence avec sa découverte au XVIIIème siècle. Nelson (1990) retrace en détail cette découverte. Elle débute par une lettre du 2 avril 1759 du Gouverneur Arthur Dobbs (1689-1765), botaniste amateur irlandais, cofondateur de la Royal Dublin Society et Gouverneur de la Caroline du Nord de 1754 à 1765, à Peter Collinson, membre de la Royal Society of London, négociant en tissus et mercier londonien, Quaker et pourvoyeur de plantes exotiques aux collectionneurs européens. Cette lettre mentionnait la présence d’une plante locale : catch fly sensitive (la future Dionée). Peter Collinson demande à vérifier et qu’on envoie des spécimens à son correspondant local de Philadelphie, John Bartram (1699-1777), premier botaniste d’origine américaine, Quaker, membre fondateur, avec Benjamin Franklin, de l’American Philosophical Society (1743). Ce n’est que le 6 juillet 1768, soit près de 10 ans après la lettre d’Arthur Dobbs, qu’un excentrique allemand collectionneur de plantes, William Young, débarque à Londres avec des plants mais, Peter Collinson venant de décéder entre-temps, ils sont reçus par Daniel Carl Solander (1736-1782), élève de Charles Linné et propagateur du système de classification Linnéen en Grande Bretagne, où il fut bibliothécaire de Kew Garden. La plante fleurit en août 1768, permettant ainsi sa description dans le système linnéen. Solander crée le nouveau genre Dionaea, décrit et nomme la plante Dionaea crinita en référence au pistil ‘plumeux’ de Dionée à maturation, note le tout dans son carnet et range celui-ci, car très occupé à préparer son embarquement du 26 août 1768 sur l’Endeavour, avec James Cook, pour les mers australes . John Ellis (1710-1776), marchand de draps londonien, naturaliste amateur et auteur notamment d’un important ouvrage sur les coraux, en entend parler, va la voir, et c’est à lui, selon W.J. Dress (1980), que nous devons le nom scientifique de Dionaea muscipula, ainsi que le nom commun anglais de Venus’s fly-trap (le gobe mouche de Vénus), donné dans une lettre du 23 septembre 1768 adressée au botaniste suédois Charles Linné. Cette lettre, traduite en latin, fut publiée dans Nova Acta Regiae Societatis Scientiarum Upsaliensis (vol 1, 98-101) en 1773. Mais auparavant, John Ellis publie dans le Saint James’s Chronicle daté du 01-03/09/1768 une première description de la plante Dionaea muscipula. En 1990, Nelson rétablit la primauté de Carl Solander. D’où le nom complet actuel de la Dionée : Dionaea muscipula Solander ex Ellis 1768.

Mais si John Ellis émet l’hypothèse, dans sa lettre à Linné datée du 23/09/68, que Dionée attrape des insectes pour s’en nourrir, on répugne à cette idée d’une plante se nourrissant d’animaux et cela plus pour des raisons religieuses ou politiques que scientifiques. Dionée est considérée comme une curiosité, un Miraculum Natura (miracle de la nature) pour Linné. Denis Diderot (1713-1788), que les menaces d’excommunication n’émeuvent pas, franchit le pas dans ses “Eléments de Physiologie” et conclut : "Voilà une plante presque carnivore" (Diderot, 1775-1780, p.257). Toutefois, il faudra attendre un siècle, en 1875, pour que Charles Darwin, dans le chapitre 13 de son ouvrage Insectivorous Plants consacré à celle qu’il appelle “one of the most wonderful in the world”, faute de le démontrer expérimentalement de façon définitive, expose clairement le processus de la nutrition carnivore de la Dionée. Mais cela ne suffit pas et, au début du XXème siècle, des scientifiques nient encore l’existence d’espèces végétales carnivores (Dubois, 1920) et la flore de Bonnier (1934) continue à véhiculer cette négation dans ses rééditions les plus récentes."

Voila ! Encore un exemple (au lieu de parler toujours de Galilée, parlez de la dionée et des problèmes stupides qu’elle pose à des gens stupides…) des conneries que peut engendrer la religion quand elle est utilisée par des cons...
Allez, c’est fini maintenant.
La Dionée est maintenant connue de vous, si tant est que vous ayez lu cet article jusqu’au bout…SI quelques précisions manquent, questionnez questionnez, mais sachez aussi que le site :
http://www.dionaea-muscipula.com/ m’a été fort utile (en plus ya des images alors j’ai compris presque tout)…
Allez, vous avez vu trois domaines différents…Pour ceux qui voudraient plus de précisions sur les deux autres, eh ben tant pis, moi je suis pas une boss en astronomie…Et pour la mythologie, oui, j’admets, j’aime ça, mais Dioné n’est pas très « in », elle est juste une chose floue et ancienne…
Je vous laisse maintenant reposer vos yeux. Je crois que je vais faire de même d’ailleurs…
Salut les jeunes…
Ah oui, si vous voyez des fautes d'orthographes, et si vous êtes ok, corrigez les hein...
Et puis je voulais mettre plein d'images et de smileys mais en fin de compte vais ptêt faire ça une autre fois...
Bordel ils font chier avec les longueurs de messages...
Tiens pour finir: