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 La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre...

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4 participants
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Lugvar
Faucheuse de Pâquerette
Lugvar


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MessageSujet: La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre...   La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre... EmptyJeu 30 Juin - 0:24

La fête du cinéma vue par…Lugvar

Dimanche 26 juin, 1er jour :

Repas de famille pour la communion du cousin.
Films vus : « Jme fais chier dans ce resto », « ma famille c’est de la merde », « Pourquoi tant de haine ? », provenant de l’underground breton, pour reprendre l’expression de Miranda.


Lundi 27 juin, 2ème jour :

Décision COMMUNE de se retrouver au cinéma Y à 10h30 pour la séance de 11H.
Lugvar attend 20min.
Coup de téléphone de Franck Dux, de Toronto, qui se révèle en fin de compte n’être que Matt’yeux qui rigole : « hinhinhin, en fait là on est au cinéma Z ! On t’attend ».
Bref.
Lugvar, gentille comme un cœur avec une tronçonneuse dans la main, arrive, se perd dans les rues et fait un détour de 3000 km pour parvenir à ce putain de ciné. Deux rigolards pliés en quatre attendent devant l’entrée, j’ai nommé Miranda et Matt’yeux, très heureux et fiers du regard assassin que je leur lance…
Nous entrons dans le ciné. La tension est terrible : nous rencontrons la Camionneuse, chose hideuse et putréfiante qui eut été dans notre classe. Evidemment, les deux administrateurs décident de se mettre à côté d’elle durant le film.

Le film :
LAST DAYS
Comment dire ?
C’était très…space. En effet, je ne peux pas me dire « ouh c’est nul, j’ai rien compris et puis j’ai envie de dormir », car il y a des purs moments de bonheur, des situations mmmh cocasses va-t-on dire, et puis la musique de Michael Pitt est franchement génial (flashage complet sur le titre « Death to Birth » de la part de Miranda et moi). Pour le reste j’ai eu du mal à rester éveiller sur les loooongs plans de plantes ou de la cheminée.
Cependant j’en tire franchement une bonne impression, car pour 30 minutes d’attente chiante sur un plan/plant chiant, on a le droit a de la bonne musique, ou encore a des pauvres scènes (il a quoi contre les pages jaunes Gus Van Sant, hein ?) qui, c’est sûr, n’ont pas beaucoup à voir avec le sujet principal qui était, je rappelle, le naufrage imminent d’un homme au bord du gouffre(je sais, quel style, bouh)

Note de moi : 6/10

Avis du Cinélive : 2/10 (ils sont des vilains méchants)

Conseil avisé : préparez vous physiquement à ne jamais fermer les deux yeux en même temps, sinon c’est l’endormissage assuré.

Fin du film : Nous sortons les yeux ouverts –oh miracle- du cinéma. Là, une voix camionnesque nous demande « alors, vous avez trouvé comment ? ».
On ne lui répond pas. « D’accord …», dit-elle d’un ton dépité. Pauvre conne.

Après avoir mangé nous revoici prêts pour une nouvelle séance. Devant le cinéma Y, nous nous interrogeons sur la durée de Sin City, quand, soudain, un gargouillis s’approche de nous : « Vous n’avez pas pris le programme ? »…Le gentil monsieur nous le tend donc gentiment : après une étude approfondie, nous le lui rendons, avec un merci, et lui tournons le dos, comme on fait normalement. Mais il s’accroche, le bougre : « Si vous voulez un conseil, allez voir les Poupées Russes, il est vraiment génial ce film ».
Il aurait pu rester là, ne rien dire et faire bon effet. Et non. L’insensé.
D’où notre réponse :
Matt’yeux : « nan mais moi je l’ai déjà vu de toute façon »
Miranda : « Et puis moi j’ai pas aimé l’Auberge Espagnole »
Lugvar : « Ouais moi non plus »

Il ne nous a plus parlé.

Le film :
SIN CITY
Alors il n’y a qu’un mot pour le caractériser : jouissif.
Autant le fond que la forme l’est, c’est un pur bonheur de tuerie, massacre et cassage de gueule en règle.
Pour tout aliéné comme moi, c’est un moment d’extase. Autant les premiers rôles (Bruce Willis, Mickey Rourke, Clive Owen) que les seconds (Elijah Wood, Nick Stahl, Benicio del Toro, Josh Harnett, Rosario Dawson) sont super trop cool…Je sais, mon avis en ciné est terriblement bien appuyé par des arguments construits et pertinents.
Bref, petite bombe que j’ai adoré, surtout le massacre du Yellow Bastard…*sifflote*

Note de moi : 9/10

Avis du Cinélive : 6/10 (pfff les cons)

Le conseil avisé : N’y allez pas seuls. Qui peut savoir ce qui pourrait vous arriver dans la vieille ville ?

Après ce joyeux moment de pétage de tronche nous nous résolûmes à allez vous la publicité pour « pruneaux d’Agen, ça vous va bien », j’ai nommé
L’INTERPRETE.
J’aurais cru que ce serait pire, à côté de Matt’yeux. Miranda exagère toujours. Il a juste bavé sur le NOM de Nicole Kidman, après le trauma était passé.
Alors film sympa, instructif (un article prochainement), et bien interprété (mwahah…hum. Ouh c’est nul). A vrai dire c’est un bonheur pour les amateurs de langues (étrangères), de Nicole Kidman ou juste du siège de l’ONU.

Les autres peuvent s’emmerder, voire dire du mal du film (j’ai un comme ça à la maison)

Note de moi : 7/10

Avis du Cinélive : 6/10 (mouais)

Le conseil avisé : Ne prenez pas la peine d’étudier le Ku. C’est notre spécialité. Bientôt sur votre écran d'ordi...

Après ce cher film nous allâmes voir quelques oeuvres méconnues bretonnes, je ne vous ennuie pas avec ça…
Le dernier film de cette journée est très spécial : Matt’yeux et Miranda m’avait, le sourire béas, laissé comprendre que le dernier film était : « un film surprise ».
D’instinct j’ai pleuré.
Après cette phase de désespoir profond j’ai jeté ma voiture contre la porte du révérend puis je me suis calmée, et j’ai épluché les programmes du ciné : 2 possibilités : Baby-sittor, ou, dans un autre genre( ?), La maison de cire ; avec Paris Hilton.
Good girl. C’était LA MAISON DE CIRE, effectivement.
Un sourire crispé aux lèvres je cherchais le moyen de fracasser Matt’yeux avec Miranda, puis le film a commencé.

Le film (si si, on appelle ça comme ça) :
Comment dire ? J’ai eu faim.
Allez, sincèrement, j’ai été traumatisée : je sais que le radiateur ou en tout cas la chose au mur à côté de moi est faite de 10 parties, qu’il y a 12 lampes éteintes dans la salle et que ce film est bouleversant. Pris au premier degré, c’est à pleurer. Au deuxième, pareil. Mais de rire. L’humour était tel que la salle a applaudit à la fin. J’arrive même pas à en parler, c’est trop dur. C’est un mélange de doigts, de sous-vêtements rouges et de pieux. Impressionnant. La fille Bauer est une débile qui se jette contre les murs, Paris Hilton fait un strip car elle a à parler à son mec, son mec a un GPS qui, lui, est intelligent, le mec de la fille Bauer a un sourire jusqu’aux oreilles, Jo Dalton cligne des yeux sans corps, et le méchant a un visage fait de cire.
Ajoutez à ça des problèmes de baumes à lèvres, une cire chaude qui ne brûle pas les gens MAIS qui explose toute seule comme un volcan, une théorie vaseuse de frères siamois et une chèvre qui se prend pour un chien, et voici le film de l’année !
J’admets avoir (beaucoup) ris jaune…Alors que les deux admins rigolaient comme des baleines, au point que le mec de devant les aurait bien trucidé. Alors avec un peu de recul, je crois qu’on peut dire que ce film est une merveilleuse bouleversance… A vous de juger maintenant, si Paris Hilton devrait continuer de vivre ou non…

Note de moi : premier degré : 1/10 (pour le frère qui est appréciable)
Deuxième degré : 10/10, pris comme une comédie.

Avis du Cinélive : 4/10
Et voici même l’article :
« Une épilation des yeux à la cire, ça vous tente ? Voila un des nombreux supplices qui émaillent le nanar trépané du mois- qui n’exclut nullement une certaine délectation chez le spectateur ravi d’être dégouté. OK, le terreau de base ne varie guère depuis 30 ans : un van d’ados ramollis du cervelet mais en surchauffe hormonale, une bête courroie qui casse au fond d’une campagne visqueuse, des ploucs locaux aux canines marron, un village pimpant qui abrite un maniaque passé par la case trauma et désormais adepte du casse-tête à l’échelle humaine, et hop ! Le tour est joué. Particularité de taille : le théâtre des événements sera un musée peuplé de poupées de cire tellement, tellement réalistes. Si y en a un qui a pris du plaisir à ce vague remake d’un classique gothique des années 50 avec Vincent Price, c’est bien le scénariste, maître d’œuvres de découpages, énucléations et étêtages encore inédits dans un produit de série B+. Sans jamais trahir le genre du film d’horreur, La maison de cire se permet en plus –après un début un peu laborieux, c’est vrai- au moins une séquence éblouissante en beauté (le final avec toute la baraque qui fond) et des pointes d’humour sadique : Paris Hilton s’avèrera ainsi au final n’avoir rien dans la tête…mais au sens littéral du terme. Pour un premier film, le barcelonais Jaume Collet-Serra possède la révérence nécessaire à l’éclosion d’un bon cinéaste de genre, et le sadisme inhérent à la nouvelle école du cinéma fantastique espagnol. Qu’il officie à Hollywood est plutôt bon signe.

En deux mots : Les personnes sensibles sont invitées à ne pas goûter aux joies honteuses de cette bougie-partie, par ailleurs fort bien menée par un cinéaste missionnaire du renouveau de la série B classe. »


Conseil avisé : Préparez vous un casse-croûte…

Après cette séance de la mort, tout le monde va se coucher dans son lit ou par terre pour qui veut. Normal, tant d’émotion, ça crève.


Mardi 28 juin, dernier jour :

Derniers films…On se donne rendez-vous l’après-midi au cinéma Y à 14h. De peur de se faire couillonner une nouvelle fois Lugvar arrive ¾ d’heure en avance. Les deux autres se pointent à 13h55. Lugvar se jette de désespoir contre un distributeur.

Le film :
BATMAN BEGINS.
Un film avec ces petits plus (humour parfois drôle, certaines bonnes têtes comme Morgan Freeman ou Gary Oldman, des petits coups de pute pervers, des méchants méchants) et des choses moins appréciables (Katie Holmes en obsédée sexuelle, des enfants qui pleurent, un casting désastreux pour les chevaux et leur cavalier, un changement de voix Batman/Wayne qui fait plus que sourire…). Je ne pense pas avoir détesté *consulte son autre moi*, mais sincèrement, j’ai pas adooooooooré quoi…La première partie, « l’apprentissage », est ma préférée, ainsi que la révélation de l’identité de Ras-machin...Après la pauvre séance de morale pourrie de Joey Potter, c’est pas ma tasse de thé, franchement. Je suis plus « tape ton voisin car il est plus petit que toi », mais ça faisait peut-être mauvaise genre pour Batman. Et puis le cher Liam Neeson qui se tape toujours les mêmes rôles, putain qu’est-ce que c’est lourd. M’enfin il parait que bientôt il incarnera Jean-Paul dans une série retraçant la vie du pape réac. Un bon film quand même, à voir pour l’amour de la justice et du bien.

Note de moi : 7/10, mais juste pour le coup des lapins pleins de drogue.

Avis du Cinélive : néant…

Conseil avisé : A voir avant Sin city…Sinon bonjour la tristesse.


Après cette séance divertissante, visionnage privé d’un chef d’œuvre méconnu, « Mensonges et trahison », à découvrir dans le topic dédié à Meredith Baxter…Film d’une intensité dramatique incroyable, j’en suis toute retournée.

Et maintenant passons à cette dernière séance qui termina notre fête du cinéma.
Retour devant le cinéma Z : plein de monde, de cons, de connes, de crétins qui parlent d’espagnol etd’autres, pire, qui parlent de la maison de cire. Soudain, à travers les monceaux de corps agglutinés, nous découvrons quelqu’un de connu…Qui ? Mais la Camionneuse, bien sûr ! Effarés, nous la voyons se diriger vers la salle…dans laquelle nous allons ! Nos chers admins décident donc, adorables agneaux comme on sait qu’ils sont…de se remettre à côté d’elle.

Le film :
EL CRIMEN FERPECTO
Bon. Si certains ne peuvent faire abstraction des sentiments qu’ils éprouvent pour noter quelqu’un, d’autres –comme moi-, ne peuvent juger un film bon si l’ambiance dans la salle gâche tout. Et tel est le cas. Ce que je n’ai pas précisé auparavant, et que vous devez savoir, c’est que notre Camionneuse a un rire…qui donne envie de se suicider. Or son alter ego masculin se trouvait AUSSI dans la salle…Le film fut donc CRISPANT…Je priais pour que la scène suivante soit tragique, car même quand elle était normale (le héros sort du magasin par exemple), l’autre timbré éclatait d’un rire hystérique qui m’obligeait à me jeter sur Miranda pour pleurer de désespoir. Je n’ai donc pas aimer l’ambiance, et puis le film, d’une manière plus général, j’ai pas pu y accrocher autant que ça…Peut-être une rancœur avec l’espagnol, no sé. Je pense que ce film était dans la surcharge, après une réflexion plus approfondie…Le problème est que normalement j’aime ça…Problème de public je pense…


Note de moi : 4/10 parce que c’est comme ça

Avis du Cinélive : 6/10

Conseil avisé : tuez votre voisine

Voila donc la fête du cinéma qui m'a traumatisée...A suivre la fête de la musique par d'autres acteurs de cette histoire...


Dernière édition par le Jeu 30 Juin - 1:05, édité 1 fois
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Slim-Fast
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MessageSujet: Re: La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre...   La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre... EmptyJeu 30 Juin - 0:42

cartonne tu me fais rire lugvar... et c'est deja bien!!

t'a jamais pensé à ecrire un bouquin?
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Lugvar
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MessageSujet: Re: La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre...   La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre... EmptyJeu 30 Juin - 0:53

Slim-Fast a écrit:
cartonne tu me fais rire lugvar... et c'est deja bien!!

t'a jamais pensé à ecrire un bouquin?

Merci du compliment papa

Pour le livre c'est une idée à ne pas négliger..."La psychopate cachée au fond de moi"...C'est bon, j'ai déjà le titre... mitraillette
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Miranda
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MessageSujet: Re: La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre...   La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre... EmptyJeu 30 Juin - 16:49

My turn ( mais plus sérieux sans doute... bad girl ).

Carnets de voyage ( qui a dit pathétique ? )

Lundi je ne sais plus combien

7h15 je me lève, afin de prendre le bus à l'heure pour arriver chez matt'yeux. 8h30 je descends du bus pour terminer le trajet à pied. C'est alors que je passe devant le cinéma, sobrement noté Z par Lugvar ( doit-on y voir un classement ? Tu préfères quelle lettre ? Razz ).

Machinalement je regarde les horaires. Les grosses productions sont absentes de la façade mais c'est là que nous verrons Last Days et Le Crime Farpait. Seulement voilà, Last Days n'est projeté qu'à 11h.La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre... GS_386009bdcc8e54b9056e6bbc6f52c441 Ayant rejoint matt'yeux, nous réfléchissons pendant au moins 10s pour décider d'aller voir le dernier né de Gus Van Sant aujourd'hui.

Soudain, un petit message me revient en tête. J'ai dit 10h30 à Lugvar devant l'autre cinéma.Arrivés pour 10h30 au cinéma Z, nous continuons avec l'idée d'aller chercher Lugvar qui doit déjà piaffer d'impatience en se demandant ce que les deux autres chieurs sont en train de faire. papa

Soudain la lumière fut, et matt'yeux me demande si Lugvar, contrairement à moi, n'est pas équipée de cet objet de haute technologie qu'on appelle un portable. Prévoyante ( c'est-à-dire nous connaissant ), j'avais noté son numéro sur un morceau de papier que je finis par retrouver, et notre esprit plaisantin se dit : "et si on lui faisait croire que c'était Frank Dux de Toronto". La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre... GS_61a1f857c15d3508a658c74c2cbcb792
Malheureusement une voiture passa pile à ce moment-là de notre côté, et comble du malheur de son côté également, ce qui conduit à une incompréhension réciproque.
Matt'yeux me tendit le téléphone et la voix douce, mélodieuse et crispée de Lugvar me laissa entendre qu'elle nous en voulait légèrement, et que nous n'échapperions pas à sa vengeance ( Revenge is a dish best served cold...la tête).

Le cinéma Z n'était toujours pas ouvert ( bah oui, il ouvre 5min avant la séance ). La voiture de Lugvar apparut à l'horizon et Lugvar finit par nous rejoindre, ses yeux lançant des éclairs et s'exclamant : "pour votre information, les petites blagues de ce genre s'arrêtent à l'âge de 6 ans" oubliant qu'à 6 ans je n'allais pas seule au cinéma. La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre... GS_09b9ccca98a1b851d2b82857b8ef204e

Et là c'est le drame. Assise contre une vitre du cinéma, faisant semblant de lire des lignes qu'elle ne comprend pas, nous la vîmes : la Camionneuse. Mais Horreur, elle nous vit également. Le sourire aux lèvres, un coucou sur la main, j'allai lui dire bonjour avec un enthousiasme débordant d'hypocrisie. Arrivés dans la salle, première question : "où s'est assise la camionneuse ?" Oh il y a pile de la place à cÔté d'elle. Nous la rejoignimes. winner

Last Days

Les premières images du film déclenchèrent un fou-rire en raison d'une musique pseudo-religieuse à base de Viiiiictoiiiiire dont je pensais qu'elle allait avec le logo de la production, alors qu'elle marquait réellement le début du film ( et sa fin pour parfaire la symétrie ).

Sans plus de manières, donc sans BA ( remboursez ! ), nous voilà plongés dans la forêt, observant Michael Pitt, bien loin de son rôle dans Dawson, marcher et marmonner des choses incompréhensibles. Et là le doute me prit : s'il marmonne comme ça pendant tout le film, ça ne va pas le faire...

On nous a bassinés avec la phrase toute faite : "nan mais de toute façon Last Days forme une trilogie avec Elephant et Gerry"...Ah...ok. Les deux Gerry erraient dans le désert, perdus. Blake n'est pas perdu, il glande de chambre en chambre, d'escaliers en forêt. Il occupe ses deux derniers jours, creusant un trou, plongeant dans une rivière, se travestissant, ajoutant des pulls et des vestes à son t-shirt crasseux. Blake paraît amorphe, complètement déconnecté ( ça ne l'empêche pas de se souvenir que la carabine est dans la penderie, ça ne l'empêche pas de vouloir échapper au détective ). On n'est pas dans Gerry, pas de plan sur les nuages non plus ( ça m'a manqué...sniff ). padbol

Elephant alors ? Moui, peut-être, les acteurs ( sauf Pitt...tiens s'appelle comme Brad ) gardent leur nom, la caméra glisse pour nous faire revivre une scène d'un autre point de vue, mais de façon subjective, je trouve que c'est moins appuyé que dans Elephant, complètement fluide, comme un ballet bien orchestré ( mwahahaha la comparaison de merde ). cartonne

Bah oui, c'est le même réalisateur, bonjour le scoop. Mais les films n'ont rien à voir. Ce n'est pas parce qu'on retrouve un univers, des plans, une façon de filmer qu'on voit le même film. Dans Elephant, on assistait à un compte à rebours jusqu'au massacre.
Dans Gerry le temps ralentissait sur l'errance et la perte des héros. Ici il disparaît, il s'interrompt comme s'il laissait une trêve à Blake, caché derrière ses cheveux pendant que ses compagnons parlent encore aux autres ( au téléphone, aux deux Elder qui parlent à Jésus ). Blake marmonne à un employé des pages jaunes, on ne sais même pas s'il se parle à lui-même.

Une chose demeure : la musique, très présente dans le film. Des sons accentués ( les feuilles qui bruissent sous ses pas ) à cette chanson improvisée sur la guitare : Death to birth, une vie inversée, si j'étais tordue, ou si j'avais envie de me prendre la tête, je me demanderai si ce titre fait passer un message blabla. Mais je m'en tape. Ce que j'en retiens c'est que cette chanson est sublime et marque une pause, Blake retrouve des mécanismes, une passion pour composer. Ouais enfin j'adore cette chanson quoi...je sors

Un film de Van Sant se vit, se ressent et se digère surtout ( après un énorme coup de barre, pendant lequel on lutte pour ne pas fermer les yeux, sans quoi on sait qu'on ne les rouvrira pas ). Vraisemblablement c'est une règle que la Camionneuse ignore. j'aime pas
A peine levés, la phrase la plus horrible à la sortie d'un cinéma surgit : "Vous en avez pensé quoi ? " Nous nous regardons et nous rigolons sans daigner lui répondre ce qui nous vaut un "d'accord"...Ben oui mais comment peut-on répondre à ça, après un Viiiiictoiiiire et après une lenteur contemplative envoûtante ?
S'il faut lui mettre une note, je lui mets...er...7 parce que j'aurais mis 8 à Elephant et 9 à Gerry...( logique tordue zen )


C'est le moment que choisit Lugvar pour commencer sa vengeance. Prétendant oublier où elle s'était garée elle nous fait faire le tour du pâté de maison pour rien, puisque nous nous retrouvons de nouveau dans la rue du cinéma.

Manger.

Cinéma Y.

La question du jour : on commence par Sin City ou l'Interprète ( sauf pour Lugvar qui a décidé d'aller voir "Pareil" toute la durée du festival ) ? Et là une chose en t-shirt blanc et en short s'approche, nous tend un programme sans que nous lui ayons rien demandé et enchaÎne sur son conseil pas avisé d'aller voir les Poupées russes. Oh l'innocent. Oh l'inconscient, il nous adresse la parole, et pour nous conseiller un film en plus. La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre... GS_6ba85390c655288b59528d728b64fd6f

Et oh le crétin il va se faire rembarrer en toute absence de diplomatie par un matt'yeux qui rétorque un laconique "nan mais moi je l'ai déjà vu de toute façon".
Et comme ce n'est pas bien de laisser un homme à terre, j'avance ma main pour ...ben pour lui faire avaler encore plus la poussière en ajoutant : "et puis moi j'ai pas aimé l'Auberge Espagnole". En guise d'oraison funèbre Lugvar ajoute "ouais moi non plus". haha

Devant le guichet, nous nous décidons ce sera Sin City.

Sin City

Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !
Voilà, considérez ce cri à la puissance 123 476 876 et vous serez encore loin de mon état pendant la durée d'un Sin City proprement orgasmique ( ben Lugvar avait déjà pris jouissif alors bon...).
Tout est parfait. Il existe des films qu'on adore pour leur casting mais presque dépourvus de scénario ( Ocean's Twelve par exemple ). On s'en tape car on y va pour les acteurs.

Sin City aurait pu en faire partie. Sin City est contrariant.
Tout d'abord vous vous prenez une énorme baffe visuelle : un noir et blanc extrêmement stylisé, laissant paraître quelques yeux en couleur, ou une robe rouge, un rouge à lèvres, un lit rouge en forme de coeur, un corps orange immonde qui semble tout droit sorti d'une autre planète. La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre... GS_fd8543dd2ab3818269ac4197733e93b5
Des passages où les personnages ne sont plus que des corps blancs, sans visage propre, BD...

Ensuite les acteurs en rajoutent une couche ( bordel Elijah Wood ne parle pas mais il devrait jouer plus souvent des psychopathes. Regard calme, déplacements félins, et complètement atteint, un pur bonheur cartonne).
Mon hystérie augmente quand Clive Owen fait son apparition à l'écran naturellement, mais tout colle : film sombre, vengeance à assouvir ( toujours légitime ), quel que soit le temps à attendre, sacrifices, meurtres, trêve fragile. Le tout accentué par des voix off qui se confondent, qui donnent une cohérence, une continuité aux différentes histoires ( en plus de la Ville, véritable personnage dans ses dédales de rues, de cage d'escalier, d'égoûts etc. ).

Les héros tombent, se relèvent, semblent surhumains et pourtant guidés par des sentiments humains. Ils peuvent tout faire : résister à des balles, sauter du 40ème étage, les voitures font des bonds, la pluie battante contribue à cette ambiance noire et sublime. winner
On en redemande...La suite, la suite !!!!!!! ( Ou une préquelle sur la vieille ville si vous voulez !!!!! )
9/10 of course ( je pourrais mettre 10 mais je préfère ne pas utiliser les extrêmes, la justification est dure )


Après quelques minutes d'attente pendant lesquelles Poupées Russes n'est même pas venu continuer ses conseils, nous voilà de retour dans la salle pour voir l'Interprète.
Après une publicité bouleversante pour nous encourager à manger du boeuf, le film commence.

The Interpreter

J'avoue que je n'ai pas grand chose à en dire. Le thriller est efficace. Nous savons que Silvia ne ment pas et qu'elle a réellement entendu les voix ( à moins qu'on ait eu affaire à des voix qui raisonne...er pardon qui résonneraient dans sa tête ) mais la première partie visant à déterminer si elle est sincère nous tient tout de même en haleine, et nous balance de révélation en révélation. papa
Le film peut aussi être considéré, au-delà de son intrigue comme une sorte de réflexion sur les mots ( dès leur rencontre l'agent Keller et Miss Broome -mwahahahaha si on enlève le "e" ça fait Miss Balai - débattent sur le fait de "jouer sur les mots" - ce que j'adore faire soit dit en passant -, sur l'importance du mot qu'on emploie et ses répercussions diplomatiques ), et sur les difficultés démocratiques de l'Afrique ( le cours sur le Matobo est à suivre ), malgré quelques petites incohérences ( ça m'épate quand même que personne n'ait su qu'elle venait du Matobo, vu la paranoïa -justifié - des Nations Unies...). Et surtout, vous entendrez même Nicole parler français ( ah bah faut le voir en VO...).


Le film surprise du soir sera La Maison de Cire. Oui même notre humour foireux a des limites et Baby-Sittor non vraiment ce n'est pas possible ( il risquerait de ne même pas être drôle ).

House of Wax

Dès les premiers instants nous avons décidé de nous faire détester par le monsieur devant Lugvar. fiston
Cette tendance ne fera que se confirmer pendant le reste du film. Pendant que Lugvar est consternée et que son ventre crie famine, matt'yeux et moi ponctuons les actions de commentaires plus ou moins avisés, nous valant l'amitié de nos voisins de droite qui rigolent, et bientôt de la salle entière ( sauf du voisin de devant ) à coup de réflexions très discrètes. Enfin les spectateurs semblent prendre conscience du fait qu'ils assistent à une comédie. Boulet

Il faut dire que les personnages sont surhumains : la cire chaude ne les brûle pas, ne marque même pas leur peau, l'effondrement d'une maison ne les blesse pas et en même temps bouleversants : une fille dont seules les mains pataugent dans un charnier mais qui imagine ne pas pouvoir en sortir toute seule ( alors que son frère l'aide quand il est plus loin dans ledit charnier ) et qui plus tard se prendra un mur ( et là qu'on ne vienne pas me dire que ce n'était pas une comédie alors qu'on fait un plan sur elle qui ne fait rien d'autre que foncer dans le mur ), des incohérences hilarantes. trustme
Mais vraisemblablement ce n'est pas fait pour être drôle d'après le voisin de devant. Je conçois qu'un rideau, un chien qui se transforme en chèvre ( désolée ma myopie fait des siennes ) et un garageur sont indéniablement effrayants mais tout de même...corde
Mention spéciale à Nick, lui aussi rescapé de Dawson, en plus d'être mignon est le moins loser du groupe et m'a plu dès le début, quand il déclare, après avoir shooté dans le goblet d'un mendiant : "t'as qu'à travailler". La suite démontre que c'est bien le moins débile du lot et le plus amusant. ettasoeur

Evidemment cette chose se dispense de note mais vient d'entrer dans la catégorie "meilleurs comédie involontaire de l'année" avec Kingdom of Heaven et risque de l'emporter ( parce que KoH s'était quand même payé un réalisateur ).


Suite au prochain message... Boulet


Dernière édition par le Jeu 30 Juin - 17:17, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre...   La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre... EmptyJeu 30 Juin - 16:49

Mardi je sais plus combien.

13h30 : matt'yeux et moi nous mettons en tête d'aller rejoindre Lugvar, mais la ville est contre nous et nous nous payons absolument tous les feux rouges jusqu'à faire en 20 minutes un trajet qui en prend 10 normalement...
Lugvar nous accueille avec un regard amorphe, au bord de la crise de nerfs.
Nous prenons nos places pour Batman Begins pendant qu'elle s'obstine à aller voir Pareil qui, décidément, devait être un putain de chef d'oeuvre. caché
La salle est quasiment vide une fois de plus ( mais pourquoi ce cinéma va fermer ? bouhouhou ).

Batman Begins

Après avoir revu la pub pour le boeuf, le film que j'attendais au tournant commence.
Les Bandes-Annonces étaient superbes, les affiches étaient sublimes, le film se laisse voir.
Oui, je sais, le comparer à Burton est vain.
Pensons au Dessin animé alors, ou simplement à cette histoire de justicier déguisé en chauve-souris ( mais c'est ridicuuuuuule dirait quelqu'un ). Je n'aime toujours pas la Batmobile.
Ce que je retiens du film ? Une obsession exaspérante du mot "peur" ( bon sang s'ils l'avaient dit une fois de plus j'aurais détruit la pellicule ), une intrigue finalement moins axée sur la dualité du personnage que ne le laissaient supposer les BA.

Non, non, on ne s'ennuie pas. Oui, c'est sympa, oui Christian Bale ( que je ne connaissais que des Quatre filles du Dr March ) est plutôt convaincant. Gary Oldman paraît toujours aussi allumé ( bon point ) et Katie Holmes est toujours aussi tête à claques ( mauvais point ).
Je me serais dispensée des petites phrases de morale à deux balles et aussi, au moins au début de la manière dont les combats sont filmés. Quand l'ami Bruce se bat dans sa montagne contre les vilains, et que la caméra prétend épouser les mouvements du combat, elle n'a fait que me perdre, et m'embrouiller ( bordel il est où Bruce ? ). C'est une façon casse-gueule de représenter une bataille et je trouve que ça ne passe que très rarement dans les films ( Gladiator ça allait...).

Les quotas féminins ou romantiques des films, très peu pour moi ( surtout quand ça vire au ridicule tel le baiser de Katie Holmes qui contraste complètement avec son discours ).

Oh ç'aurait pu être un massacre, et ce ne l'était pas. Mais la mauvaise idée était sûrement de le voir après Sin City. Ouais ouais je sais, rien à voir ( bah si, dans Batman y a aussi City puisque Gotham City...déjà dehors) mais bon, combats, justice désolée je vois un lien.
Bref, sympa ok...divertissant ok. Fallait ptêt pas lui en demander plus, même si on ne voit pas le temps passé ( re-bon point ).
Note : 6/10


Retour au premier cinéma, afin nous aussi d'étudier la symétrie. Je me décidai à aller voir Pareil pour comprendre ce qui suscita l'enthousiasme de Lugvar.
Et retour à côté de la camionneuse, mais cette fois c'est matt'yeux qui s'assit à côté d'elle.

El Crimen Ferpecto

L'ennui c'est que la salle semblait plus comme elle que comme nous. En plus d'une chaleur grandissante au long du film, nous avons eu à subir des rires immondes qui vous dégoûtent de toutes les scènes qui en temps normal auraient pu vous amuser. yeah

Au sourire crispé de matt'yeux à ma gauche correspondent les mains de Lugvar, au bord de la crise de nerfs qui agrippent mon bras, en priant, tout comme moi, pour que le film vire à la tragédie. Certes au début, nous rions à retardement, amusés par certaines personnes de la salle. Mais notre enthousiasme est vite vaincu. nicky
Alex de la Iglesia...Un court-métrage du monsieur me traumatisa, il y a un an et demi ( depuis je ne répond plus quand on me demande : "est-ce que vous avez l'heure ? "). Complètement déjanté, j'aurais dû adorer son film, j'aurais dû rire, apprécié l'ironie de la situation dans laquelle s'embourbe son personnage.
Tout cela commençait bien, nan vraiment. Ou comment une salle peut vous gâcher un film...
Note...pfiou pas évident...on va dire 6 quand même parce que ça reste déjanté.


Conclusion : Vive Sin City...A suivre le cours d'histoire sur le Matobo.
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MessageSujet: Re: La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre...   La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre... EmptyVen 1 Juil - 15:27

Alors, troisième point de vue sur la Fête du cinéma, où j’étais accompagné de Lugvar et Miranda, mais aussi tous pleins d’amis du pays de Pityland. Boulet
J’ai fait sa fête au cinéma, un récit de moi welcome
Lundi. Retrouvailles enthousiastes et brumeuses avec Miranda qui me surprend en train de tenter d’essayer d’envisager de m’extraire de mon lit... Dur. Plus dur encore, l’idée d’aller voir Last Days dès le matin (Aaaah !). Entre-temps, le destin veut que je me divertisse en me faisant passer pour Franck Dux à un public peu réceptif et un peu sourd d’oreille aussi, il faut bien le dire. Bref, la Lugvarmobile, après avoir traversée le quartier autour du cinéma par toutes les rues possibles, laisse échapper un monstre furieux, fulminant et l’air complètement déphasé (mais pourquoi ?) What a Face : Lugvar, qui, pas de bol, voit la Camionneuse, qu’elle aime et dont elle adore la compagnie par-dessus le marché (ou le cinéma, au choix). Miranda et moi, pacifistes avérés et pourtant Dieu sait qu’on ne peut pas saquer cette poufiasse, allons saluer celle qui allait faire crisser mes tympans le lendemain (si j’avais su, j’aurais pas venu ou je la serais massacrée plutôt). mitraillette
Passons sur Last Days, qui m’a filé la migraine (désolé Gus). Même si je lui trouve des qualités formelles et même philosophiques (surtout concernant l’isolement si cher à la création artistique mais qui détruit souvent l’artiste) et que par moments, je lui ai trouvé des faux airs de Shining, je n’ai pas été franchement conquis. Peut-être que j’en attendais trop de Van Sant dont je vénère les deux derniers films, Elephant et Gerry, et puis surtout, publicité mensongère, je croyais qu’on restait dans l’esprit des 2 films précédents alors qu’en fait, celui-ci est très différent. Mort aux attachés de presse et aux services marketing. En plus, utiliser Asia Argento en troisième rôle, c’est pas classe !
Une partouze Miranda/ Camionneuse plus tard (comment ça, 2 personnes, ça fait pas une partouze ?), en route pour le repas. Quelques blagues plus loin (Bonjour ! Je voudrais manger…), notre dégustation d’objets phalliques (ou sandwiches dans les pays civilisés) sur le trottoir excite un jeune parasite qui a décidé qu’être moche et mal fringué méritait bien un gros vent dans sa gueule de notre part. Reconstitution de la scène : Lugvar, Miranda et Matt’yeux devisent joyeusement sur les horaires de ciné sur l’air de « Bon ! On va voir quoi ? ». Sin City ? Batman ? L’interprète ? Réflexion de Lugvar sur ce dernier : - Il passe à 16h40 mais pas aujourd’hui… Et là, notre ami le phacochère entre en scène, armé d’un programme : - Vous avez le programme ? Réponse groupée et efficace surmontée d’un triple regard navré : - Non. Miranda s’en saisit habilement tout en évitant tout contact physique avec la chose qui n’a pas dû se laver depuis Pâques.
-Ah ben si, 16h40, aujourd’hui.
Oh outrage, le gredin nous révèle discrètement que Lugvar ne sait pas lire (ce qui se confirmera ultérieurement d’ailleurs), mais nous ne sommes pas dupes, ni tchouktches. Mais il y en a qui n’en ont jamais assez et le babouin de rajouter : - Vous avez fait la fête du cinéma hier ? – Non… - Je vous conseille d’aller voir Les poupées russes, c’est excellent. Ce à quoi je réponds doucement : - Non, mais c’est bon, je l’ai déjà vu (traduction, coefficient 1 : « Casse-toi, grosse tâche ! », note finale : 0/20). Les petites taquines mutines à mes côtés lui précisent, tout en lui tournant le dos, qu’elles n’ont pas aimé L’auberge espagnole (Game Over : Super Boulet dégage mais réapparaît dans la salle avec nous pour voir Sin City, sans nous approcher. Bonne bête.)
Sin City commence. Orgasme non-stop de 2 heures. Casting, réalisation, histoire, humour, casting, casting, casting, tout est ultra-Gogos. Un mélange excellent de stylisation extrême (un magnifique noir te blanc traversé d’éclats de couleurs foudroyants) et de délires de mise en scène (violence fantaisiste, personnages/ acteurs barrés) allié à un sous-texte réaliste sur la connerie et le cynisme ambiant qui rongent le monde actuel. Tous à la vieille ville ! X-files On enchaîne avec L’interprète, mais entre-temps, drame de la myopie, Miranda nous apprend que son personnage préféré dans Madagascar, c’est le cochon (Murmure désolé). pig Bref, le moment est venu de retrouver Nicole Kidman sur grand écran, ce qui ne m’était pas arrivé depuis Cold Mountain. C’est dire mon impatience et ma peur du navet qui me traumatiserait durablement. Les derniers fragments de ma raison sont saufs : L’interprète est un bon thriller porté royalement par Nicole et Sean Penn, nickels, avec une touche de politique actuelle sur la situation au Maboto, qui est loin d’être inintéressante (à voir plus tard dans un autre article). Classique mais efficace. Ma foi en Nicole grandit (Amen, comme le dit si bien Mickey Rourke dans Sin City). thumleft
Bon, c’est pas tout, mais on a encore faim. En attendant la suite, on goûte devant des films amateurs et Lugvar finit pétrifiée (ça fait toujours ça la première fois). Plus tard, nous la traînons par les pieds vers une surprise spéciale : La maison de cire, avec son idole, Paris Hilton ! Dernière séance de la journée et meilleure comédie de l’année ! La maison de cire, c’est le royaume du 46ème degré ! Tellement bon que c’en est indescriptible. Par contre, triste nouvelle avant la séance : la BA de The island annonce une daube propre à désespérer les fans d’Ewan Mc Gregor et Scarlett Johansson que nous sommes (un film de Michael Bay, quoi !).
Fin de la première partie. Very Happy
Shocked Shocked
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MessageSujet: Re: La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre...   La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre... EmptyVen 1 Juil - 15:32

Revenons à House of Wax, ce cadeau du ciel pour tous les gens capables de voir le comique caché dans toutes les choses de la vie (don apparemment transmis à toute la salle avant la projection, sauf le mec devant nous bien sûr, et Lugvar qui ne pense qu’à manger). Mr.Red Au début, ça démarre tranquille, tout le monde est complètement débile, Paris Hilton donne des noms à ses jouets (baume à lèvres, pfff) et seul le frère de l’héroïne n’a pas le crâne qui fuit. Ensuite, ils sont dans les bois la nuit, et puis ça pue trop, c’est atttroce, et puis le plan d’après tout le monde a le nez bouché apparemment, et une voiture de garageur, ça fait peur. En accéléré, je résume : Elisha Cuthbert arrive à s’embourber là où les autres peuvent marcher, elle conduit mieux allongée qu’assise, elle se prend des murs toute seule, elle fait très bien la statue de cire, c’est beau à voir, et puis où il est son doigt déjà ?, et puis au fait, qu’est-ce qu’une statue de cire qui bouge très vite derrière une fenêtre ? Un être humain, oui, mais nos héros, ça leur prend 5 minutes pour le deviner tous seuls, et aussi, comment oublier que « Il va bientôt faire nuit et en plus j’aime pas l’hiver ». Certes… winner Tout ça pour dire que Paris aussi, elle est trop forte, même si annoncer qu’on est enceinte après avoir chauffé son mec pendant 10 minutes peut encourager celui-ci à aller se faire poignarder et sinon, pour tuer cette blondasse, visez la tête. Ajoutez à cela des pompages violents sur Scream ou Maman, j’ai raté l’avion et un final couru d’avance si ce n’est un détail : la cire chaude en grande quantité devient de la boue non brûlante et non tachante. Morale du film : toujours écouter son GPS, Maison de cire liquéfiée, tu peux rentrer à pied et si tu ne t’entends plus avec ton frère ou ta sœur, appelle Bo le garageur. Un monument : oseront-ils faire un 2 ? nicky
Après tant d’émotions, il est temps d’aller dormir et de boire quelques tequilas, mais pas dans cet ordre. Après un réveil difficile, deux épisodes de Malcolm et des digressions post- House of Wax, nous revoilà en route, Miranda et moi, pour retrouver Lugvar, toujours déphasée. Aurait-elle revu Super Boulet ? Y a-t-il vraiment un cochon dans Madagascar ? Quel rapport avec un hippopotame ? corde
Passons, il est temps d’aller voir Batman begins. Résultat mitigé à mon avis. D’abord, Nolan n’égale pas Burton, qui assumait beaucoup mieux la schizophrénie latente du héros (sûrement parce qu’il l’est aussi). Le film en lui-même démarre pas top avec une première partie initiatique super lourde, sûrement basée sur un pari : combien de fois peut-on dire « peur » en 30 minutes ? Puis retour à Gotham, où on passe en mode film d’action et là, j’ai vraiment bien aimé, même Katie Holmes (oui). C’est efficace, rythmé, divertissant, Liam Neeson a disparu (il est catastrophique dans ce film) et Cillian Murphy possède un charme trouble et inquiétant qui tranche avec le jeu très cadré des autres, Christian Bale en tête. Le pic de l’action est prenant, on se dit que Gary Oldman est vraiment trop bien tout le temps et la toute fin arrive, Katie Holmes se croit dans Dawson et raconte n’importe quoi pour expliquer qu’on n’entende plus parler d’elle dans les autres films de la série. Bref, fin bâclée, mais film réussi quand même. trustme
Here comes the end. Après une initiation lugvarienne à Meredith Baxter, le dernier film arrive et la Camionneuse revient. Malheureusement, désespérément, effroyablement, Le crime farpait est une comédie et les cordes vocales de cette erreur de la nature produisent des sons étranges et angoissants (surtout angoissants). Or, je suis assis à côté d’elle. Le pire, c’est que c’est drôle et donc, j’ai réfréné tant que possible mes velléités de meurtre, c’est à dire mal. Il est difficile d’apprécier pleinement un film quand une dinde simule un accouchement au creux de votre oreille mais j’ai vraiment aimé celui-ci, gentiment déjanté et abouti, comparé aux précédentes œuvres de la Iglesia, où il était plus barré mais aussi plus brouillon. Générique et coup de grâce : - Han, la fille est trop drôle, la musique est trop kitsch, hi hi. Grimace de douleur et flot de pensées à sens unique : « Ta gueule ! ». Elle est partie, la Fête du cinéma avec elle et je ne suis pas sûr que mon ouïe reviendra complètement un jour.
j'aime pas
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MessageSujet: Re: La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre...   La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre... EmptyVen 1 Juil - 15:37

Petit bonus spécial Maison de cire, la critique de Première, qui semble ne pas avoir vu le même film que nous… (note : ***)
Une bande de jeunes dont la voiture tombe en panne, une ville fantôme, un musée de cire aux poupées un peu trop parfaites…Vont-ils tous finir en rondelles chez Mme Tussaud ? Suspense insoutenable, on vous l’accorde. Oui, c’est rien de le dire… Attendez seulement de voir ce qu’en fait Jaume Serra, réal de pub en pleine crise d’hypertension, qui prend son slasher très au sérieux. Il aurait peut-être pas dû d’ailleurs Le remake de Massacre à la tronçonneuse avait signé l’arrêt de mort du second degré dans le cinéma d’horreur ; La maison de cire entérine. Peut-être voulait-il écrire « en terrine » ? C’est sadique, toujours intense et jamais con. Là, je suis désolé, mais il s’est trompé de salle, c’est pas possible Au moins jusqu’aux apparitions de Paris Hilton, qui ne dépassent malheureusement pas le coup marketing. Les plus hostiles à l’héritière écervelée pourront toujours jubiler à l’idée de la voir mourir dans d’atroces souffrances. La maison de production Dark Castle, qui s’était jusqu’ici spécialisée dans le navet gorrifique (13 fantômes, Le vaisseau de l’angoisse), vient donc d’inverser la tendance. C’est vrai, la comédie d’horreur a de beaux jours devant elle Son petit dernier est un mini coup d’éclat dans un genre usé jusqu’à la rotule qui, il n’y a pas si longtemps, se contentait de régurgiter des Souviens-toi l’été dernier 2. Ca va mieux, merci. Enfin, eux, parce que toi… Et comme c’est aussi une production Joel Silver, attendez-vous à un final pyrotechnique aussi spectaculaire qu’inattendu. Oh oui, d’autant que nous rappeler toutes les 5 minutes que le musée est en cire ne nous laisse pas deviner qu’elle va fondre à la fin ! Brûlant. Eh bien non, justement, c’est bien le problème. Mon avis : c’est un copain à lui qui a été voir le film et il lui a raconté n’importe quoi pour se foutre de sa gueule.
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MessageSujet: Re: La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre...   La fête du Cinéma...Comptes rendus et à rendre... EmptyVen 1 Juil - 15:41

ALors voila donc la fin...Et la démonstration que Lugvar est une aliénée débile et masochiste...C'était ça la révélation?
Ah ben non, aussi que la Camionneuse est un homme, tiens, et que les hippopotames n'existent pas non plus.
:blah

Edit: Mais les critiques ciné sont-ils humains?
Et l'homme devant nous en était-il un?
Un trauma d'épilation à la cire, et hop on aime la maison de cire? Hein?

Je ne comprendrais jamais l'espèce humaine déjà dehors
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